Le Commandement de l’État d’Ogun du Nigeria Immigration Service (NIS) a récemment annoncé une opération d’envergure ayant conduit à l’arrestation de plusieurs dizaines d’étrangers résidant illégalement dans cet État du Sud-Ouest du Nigeria.
Parmi les individus interpellés, on dénombre des Togolais, des Camerounais, un Burkinabè, ainsi que des Nigérians.
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Des arrestations dans les zones d’Ibafo et de Sagamu
Selon les médias locaux, cette vaste opération a été menée dans les zones d’Ibafo et de Sagamu, visant à rétablir l’ordre dans ces régions. Précédemment, 33 ressortissants togolais avaient déjà été arrêtés et rapatriés dans leur pays d’origine. Outre les migrants étrangers, 51 Nigérians ont également été appréhendés pour leur implication présumée dans ces activités illégales.
La cheffe du Commandement de l’État d’Ogun du NIS, Bosede Olufunmilayo Olayemisi, a souligné l’importance de ces arrestations en déclarant : “Dans le cadre de leur arrestation, nous avons dû appréhender les Nigérians avec lesquels ils travaillaient. Nous avons 51 Nigérians qui sont complices de l’activité illicite qu’ils mènent dans le pays. Selon l’article 65 (1-7) de la loi sur la NIS, les Nigérians sont coupables de complicité en introduisant illégalement des étrangers pour travailler dans le pays. Ils sont passibles d’une amende de 1 000 000 de nairas chacun ou de 10 ans de prison.”
Menace pour la sécurité nationale ?
Les autorités de l’État d’Ogun considèrent que ces migrants illégaux représentent une menace pour la sécurité nationale. Elles ont également annoncé avoir consulté les autorités des pays d’origine de ces migrants. Ainsi, tous les individus interpellés seront rapatriés dans leurs pays respectifs, conformément aux procédures légales en vigueur.
