La Cour pénale internationale (CPI) a émis vendredi un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine. Ce dernier est accusé de crime de guerre pour la déportation illégale d’enfants d’Ukraine vers la Russie.
Mais, les Russes méconnaissent ce mandat d’arrêt. Moscou ne reconnaît « aucune valeur juridique » au document. Cependant, Kiev se réjouit que « la roue de la justice tourne ». À en croire les Ukrainiens, ce mandat n’est qu’un pas pour empêcher Poutine dans son projet de destruction de leur Pays.
La CPI, l’institution dont le siège se trouve à La Haye (Pays-Bas) a également émis un mandat d’arrêt contre Maria Lvova-Belova, commissaire présidentielle russe aux droits de l’enfant, pour des mêmes accusations.
Les deux mandats d’arrêt sont délivrés à la suite d’une demande du procureur de la Cour pénale, Karim Khan. Ils concernent « les crimes de guerre présumés de la déportation d’enfants des territoires ukrainiens occupés vers la Fédération de Russie » depuis le début de l’invasion.
L’exécution de ces mandats d’arrêt, selon le président de la cour Pénale, Piotr Hofmanski, dépendait « de la coopération internationale ».
Même si la CPI trouverait un moyen pour arrêter le président russe Vladimir Poutine, le Moscou ne reconnaît pas ce mandat.
