Les huit (08) pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) plus le Tchad veulent se doter des outils informationnels et communicationnels pour mieux résoudre la problématique de l’insertion professionnelle des jeunes dans leur espace. Les travaux, 14èmes du genre, ont été officiellement ouverts par le Premier ministre, Victoire Dogbé ce vendredi 15 septembre à Lomé.
Concrètement, il s’agissait pour les ministres de plancher sur de nouvelles stratégies, afin de favoriser une meilleure insertion socio-professionnelle des jeunes dans l’espace sous régional. L’occasion pour la cheffe du gouvernement de rappeler les mécanismes mis en place par le Togo, sur la question de l’insertion professionnelle des jeunes.
“Nous avons misé sur la formation pratique ciblant les secteurs porteurs dans les IFAD, la digitalisation, le partenariat public-privé pour la création de plateformes industrielles et l’amélioration du climat des affaires”, a notamment souligné le Premier ministre.
A l’issue des différentes sessions et des examens des recommandations des travaux des experts réunis quelques jours plus tôt en amont, plusieurs grandes décisions ont été prises.
Entre autres, la création d’un Observatoire sous-régional d’emploi ainsi que de leurs démembrements nationaux, l’harmonisation de l’élaboration des curricula de formation dans les pays membres de l’Union, et l’approbation de l’adhésion d’un pays non-membre de l’espace communautaire, le Cameroun, à la plateforme de mutualisation des outils et ressources de formation professionnelle.
Le conclave a en outre été marqué par le passage de témoin à la présidence du Cadre de concertation, entre le Togo, représenté par Kokou Hodin, et la Côte d’Ivoire, représentée par Koffi N’guessan.
Solange A.
