Dans une visioconférence diffusée sur ses comptes sociaux, Guillaume Soro, ancien Premier ministre ivoirien, s’est adressé à ses militants pour évoquer sa situation d’exil, les rumeurs qui l’entourent et son engagement politique. À l’occasion de son 51e anniversaire, l’homme politique a montré une attitude sereine et confiante malgré les difficultés auxquelles il fait face.
L’article de Jeune Afrique, qui enquêtait sur les nombreuses résidences de Guillaume Soro, ses voyages discrets et une prétendue traque policière dans le cadre d’un mandat d’arrêt international, a été l’occasion pour lui de s’exprimer publiquement. Soucieux de rassurer ses partisans, il a déclaré : « Je vais bien, je circule, je tiens des réunions, je voyage. » Il a également exprimé sa préoccupation pour ses camarades emprisonnés.
Face aux spéculations sur ses recherches d’alliés et de financement en Russie, Guillaume Soro a simplement déclaré qu’il établissait des contacts et participait à des réunions privées. Au cours d’une vidéo d’une heure, il a expliqué son silence prolongé qui avait provoqué l’inquiétude de ses militants. « Ces mois ont marqué un grand travail pour la construction de notre mouvement », a-t-il affirmé.
Contredisant les rumeurs sur sa santé, Guillaume Soro a souligné l’importance de son exil, qui lui a permis de prendre du recul et de réfléchir. Il a même comparé sa situation à celle de personnalités emblématiques telles que Nelson Mandela, Olusegun Obasanjo et le général de Gaulle. « L’exil n’est pas facile, mais il permet à un homme politique de se forger, de réfléchir, de bâtir, de construire, et ça, c’est très important », a-t-il mentionné.
Malgré la dissolution de son mouvement, la Génération des Peuples Solidaires (GPS), par la justice, Guillaume Soro demeure confiant dans son destin politique. Son objectif reste fondamental : « Rétablir l’État de droit en Côte d’Ivoire ». En citant Victor Hugo, un autre exilé célèbre, il a apporté une lueur d’espoir à ses partisans : « Fidèle à l’engagement que j’ai pris vis-à-vis de ma conscience, je partageai jusqu’au bout l’exil de la liberté. Quand la liberté rentrera, je rentrerai. »
Ainsi, Guillaume Soro, malgré son exil et les obstacles auxquels il est confronté, continue de se battre pour ses convictions politiques et pour le rétablissement de l’État de droit en Côte d’Ivoire. Sa détermination et sa confiance en l’avenir font écho aux paroles de Victor Hugo et démontrent que son engagement politique reste inébranlable, en dépit des difficultés auxquelles il est confronté.
