Dans le monde entier, la dépravation des mœurs a atteint un point culminant. Si le partage des vidéos Sextapes ou des ébats sexuels sur les réseaux sociaux est devenu monnaie courante, l’industrie musicale togolaise aussi se remplit de jour en jour des clips et chansons, même des films aux paroles et actes obscènes. Pour le ministre togolais de la culture et du tourisme, Kossi Lamadokou, « ceci compromet les efforts du gouvernement à l’éducation aux bonnes mœurs, à la citoyenneté et au patriotisme ». Et donc il veut désormais sévir.
A travers un communiqué du mardi 6 juin 2023, le Ministre Lamadokou veut mettre fin à ces pratiques qui, dit-il, n’honorent pas ni la musique, ni le cinéma togolais. Le ministre rappelle en effet à l’attention de tous, la fonction sociale de l’Art, celle de former, d’éduquer, de divertir et d’adoucir les mœurs.
Le Ministre Lamadokou annonce des poursuites
La menace plane sur tous les acteurs de l’industrie musicale et cinématographique notamment les artistes, les promoteurs, les producteurs, les managers et même les diffuseurs, selon la note du ministre.
« En collaboration avec la Fédération Togolaise de la Musique (FTM) et les professionnels du cinéma, le ministre de la culture et du tourisme prévient que dorénavant des sanctions allant du retrait de la carte du BUTODRA et de l’attestation d’artistes de cinéaste, à la radiation du registre national des artistes et au refus de soutien multiforme du ministre, seront appliquées aux auteurs desdits actes », a signifié la note du ministre.
En cas de récidive, insiste la note, « le ministre se réserve le droit de faire appliquer conformément à la réglementation en vigueur l’article 394 du code pénal qui punit toute personne qui diffuse ou fait diffuser publiquement des incitation à des pratiques contraires aux bonnes mœurs par paroles écrits ou tous autres moyens de communication ».
Solange A.