Après presque deux ans passées en prison, Djimon Oré est libre de ses mouvements. L’ancien ministre de la communication a été condamné pour outrages aux représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles.
L’ancien député et chef du parti Front des patriotes pour la démocratie a été arrêté à son domicile le 29 avril 2021. Il a été arrêté après avoir tenu des propos dits « très durs » à l’endroit du pouvoir togolais. Il fait ces déclarations lorsqu’il faisait le bilan des 61 ans d’indépendance du Togo.
À l’époque, le natif de L’Est-Mono estimait que « le nombre de Togolais morts sous le régime dépassait celui du génocide au Rwanda ». Il faisait savoir aussi que l’armée togolaise est une « armée d’occupation » et que les dirigeants sont à la solde de la France.
C’était suite à ces propos qu’il a été arrêté et déposé à la prison civile de Lomé depuis le 14 mai 2021. Djimon Oré a été jugé 4 jours après par le tribunal de première instance de Lomé. À l’issue du procès, Oré a été condamné à 2 ans de prison pour outrage aux représentants de l’autorité publique et diffusion de fausses nouvelles.
Djimon Oré fait partie des 352 détenus ayant bénéficié de la grâce présidentielle de Faure Gnassingbé, le 31 mars dernier. Notons qu’il a presque purgé sa peine. Il serait libéré normalement en mai prochain.
D.A.

