Le calme apparent de ce 17 septembre 2025 a été rompu par une nouvelle qui a vite enflammé les réseaux sociaux : l’ex-ministre des Armées, Marguerite Gnakadé, a été arrêtée à son domicile par les forces de l’ordre. L’information, d’abord relayée sur WhatsApp et Facebook, a été confirmée quelques heures plus tard par des sources proches du dossier.
La figure politique, connue pour ses critiques ouvertes contre l’actuel pouvoir, s’était progressivement imposée comme l’une des voix les plus visibles de l’opposition sur la toile. Ses prises de position fermes, souvent accompagnées de dénonciations de la gouvernance en place, l’avaient placée sous les projecteurs et au cœur de nombreuses discussions publiques.
Depuis sa participation à l’appel du Mouvement M66 qui exhortait les citoyens à descendre pacifiquement sur les trottoirs pour manifester, Mme Gnakadé avait toutefois choisi de garder le silence. Une absence remarquée qui contrastait avec son activisme habituel.
Son interpellation soulève aujourd’hui de nombreuses interrogations : que lui reproche-t-on réellement ? Est-ce le prolongement de son engagement politique, ou d’autres motifs restent-ils à découvrir ?
En attendant une communication officielle des autorités, le débat enfle sur les réseaux sociaux. Entre ceux qui y voient un signal inquiétant pour la liberté d’expression et ceux qui appellent à la prudence en attendant les faits, l’arrestation de Marguerite Gnakadé cristallise à nouveau les tensions autour de la vie politique togolaise.








