La confrontation tant attendue entre le Maroc et la République démocratique du Congo (RDC) lors de la CAN 2023 a pris une tournure dramatique, laissant une empreinte indélébile de tensions et d’accusations explosives.
Le duel intense, s’achevant sur un score de 1-1, a été entaché par des scènes de violence impliquant le capitaine congolais Chancel Mbemba et l’entraîneur marocain Walid Regragui. Les dissensions entre les deux parties ont atteint un sommet, dégénérant en une bagarre générale qui a impliqué les deux équipes sur le terrain.
Les raisons précises de l’altercation demeurent floues, mais des désaccords entre le capitaine congolais et l’entraîneur marocain ont été évoqués.
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Des allégations explosives de propos racistes
Sur les réseaux sociaux, des allégations ont surgi, pointant du doigt Walid Regragui pour des propos racistes proférés lors de l’incident. Bien que le sélectionneur marocain ait catégoriquement nié ces accusations, l’affaire a pris une ampleur démesurée en ligne, générant même des menaces de mort à l’encontre de Regragui et Mbemba.
Ancien entraîneur du Wydad Athletic Club, Walid Regragui a exprimé son indignation face à ces accusations de racisme. Il a dénoncé les messages racistes et de mort qu’il a reçus, soulignant que de tels comportements reflètent les maux sociaux actuels. Regragui a fermement affirmé n’avoir jamais proféré d’insultes envers le joueur et a demandé à être entendu par la Confédération africaine de football (CAF).
Appel à l’unité et à la tolérance
Regrettant la division apparente basée sur des critères tels que la couleur de peau, la religion et l’origine, Walid Regragui a rappelé l’importance de l’unité pendant la Coupe du monde. Il a exprimé sa volonté de limiter ses interactions avec d’autres entraîneurs à des salutations courtoises à l’avenir. Regragui a souligné que Chancel Mbemba n’avait pas évoqué le racisme dans ses déclarations post-match.
« Ça m’a blessé et ça a touché ma famille. Dans son interview, jamais il n’a parlé de racisme, c’est là que la société est malade. Les gens en profitent et ça s’est envenimé. Il y a des mauvais des deux côtés. Je suis là pour calmer les choses. »
