Le récent rapport 2022 de la Commission ghanéenne de lutte contre le sida révèle une réalité troublante dans la région d’Ashanti, au Ghana. Avec une estimation de 72 429 personnes vivant avec le VIH, il est impératif de souligner les défis auxquels la communauté est confrontée.
Le constat alarmant est que seulement environ 26 000 personnes reçoivent actuellement un traitement antirétroviral (ARV) dans les établissements de santé. Cela laisse un écart significatif de 46 421 personnes qui ne bénéficient pas de la prise d’ARV, que ce soit par manque de connaissance de leur statut ou par non-suivi du traitement.
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Nouveaux cas et groupes vulnérables
Le responsable régional adjoint d’Ashanti pour le VIH/SIDA, Dennis Bandoh, souligne que la région a enregistré 4 618 nouveaux cas à la fin du troisième trimestre 2023, marquant une augmentation de 2,1% par rapport à l’année précédente. Les femmes enceintes, avec 681 cas positifs sur 62 835 testées, et les dépistages réguliers, avec 3 937 positifs sur 51 940, mettent en évidence la diversité des groupes vulnérables.
Les chiffres régionaux placent le Grand Accra en tête avec 85 403 cas, suivi d’Ashanti avec 72 429 et de l’Est avec 46 339. Les décès liés au sida s’élèvent à 9 359, avec une répartition de 4 353 hommes et 5 006 femmes.
Cette situation appelle à une action urgente, avec un accent particulier sur la sensibilisation, le dépistage précoce et l’accès au traitement. Il est crucial de briser les barrières qui empêchent tant de personnes d’accéder aux soins nécessaires.
