Bardés de caméras et de lidars (des lasers de détection), roulant en silence, les taxis électriques autonomes de Waymo et Cruise (General Motors) ont progressivement envahis San Francisco, d’abord avec un humain à l’avant, puis sans durant la nuit, et aussi sans humain désormais en journée au point de s’inscrire dans la banalité du quotidien.
Les robots taxis divisent. Des militants écologiques leur reprochent de perpétuer le règne de la voiture individuelle, des associations de personnes handicapés ne les trouvent pas suffisamment adaptées à leurs besoins, des syndicats craignent la perte d’emplois. Mais autant de défenseurs de l’environnement, de personnes à mobilité réduite et de salariés voient au contraire cette technologie positive pour leur cause.
Et la demande est là: Waymo dit avoir plus de 100.000 personnes sur liste d’attente.
Après avoir profité de nombreuses courses gratuites, Mme Allen doit désormais payer. Va-t-elle continuer à utiliser Waymo ?
« Je pense que je comparerai Uber et Waymo. Cela dépendra du prix et du temps… les voitures autonomes sont quasiment toujours plus lentes. »
Solange A.