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Récépissé HAAC N°0062/HAAC/07-2022/pl/P

L’Europe dos au mur face à Donald Trump : quelle est sa marge de manœuvre ?

Toute l’Europe est à la croisée des chemins après l’investiture de Donald Trump en tant que l’homme le plus puissant au monde. Elle doit revoir son approche dans sa vision globale de la politique et des relations internationales.

Les Européens sont conscients qu’avec le retour du magnat de l’immobilier, ils auront fort à faire pour exister eu égard à ce qu’ils avaient subi, lors de son premier mandant entre 2017 et 2021. Le nouveau président les a avertis pendant sa campagne électorale, que “seule l’Amérique compte” et que “l’Amérique doit revenir aux Américains”.

L’Europe dans la tourmente

Il a donné le ton de sa vision protectionniste américaine par la signature d’une panoplie de décrets qui ont fait grincer des dents ici et là. Il s’agit d’afficher ses intentions immédiatement. Ce qui contraste avec ceux qui disent que Donald Trump est “imprévisible”. C’est pourquoi, le monde s’interroge, à commencer par l’Europe qui a de gros intérêts économiques aux Etats-Unis.

Donald n’est pas un chef d’État normal

Face à la menace d’une guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, « l’Europe est ouverte au business, elle se veut pragmatique sans jamais renoncer à ses principes. Et elle est prête à se tourner vers d’autres partenaires », affirme Ursula von der Leyen a rapporté la RTBF. Ce que doit retenir les Européens est que Donald Trump est avant tout un homme d’affaires. Donc, il n’est pas un chef d’État normal, diplomatique et aligné sur des principes qui ne vont rien lui apporter.

L’inquiétude s’empare des dirigeants de l’Europe

Pour les Européens, jusqu’où pourra aller un Donald Trump engagé à “faire ce qu’il dit” pour le grand bonheur de ses supporters ? A peine le pouvoir entre ses mains, il a mis certaines de ses projets en exécution. Retrait de l’Accord de Paris sur le climat, retrait de l’OMS en affirmant que : “L’OMS nous a escroqués”, l’envoie des troupes à la frontière mexicaine pour stopper l’immigration clandestine, déclaration d’un « état d’urgence énergétique » pour doper la production d’hydrocarbures, etc. sont les quelques décisions qui font trembler les Européens.

La nécessité de “forger de nouveaux partenariats” pour l’Europe

Que faire face à cette situation ? Les Européens doivent se réinventer et chercher des partenaires sûrs comme l’a laissé entendre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Devant ses interlocuteurs lors du Forum économique mondial de Davos, elle “veut profiter de cette occasion pour « forger de nouveaux partenariats » avec la Chine, dans un esprit d’équité et de réciprocité, mais aussi avec l’Inde où elle compte prochainement se rendre, ou encore le Mercosur et le Mexique.

L’Europe prête à “montrer ses muscles” ?

Également présent à Davos, Alexander De Croo aussi prône la fermeté face à Donald Trump : « Nous entrons dans un monde où nous devons montrer les muscles de temps en temps », faisant allusion au Groenland a rapporté la RTBF. D’autres dirigeants européens appellent à une certaine autonomisation des Etats-Unis. C’est le cas où en France et en Allemagne, les gouvernements appellent de leurs vœux à une réindustrialisation de l’industrie militaire.

En somme, l’Europe se réveille de son sommeil en passant que poursuivre la colonisation en Afrique est une fin en soi pour dominer. Elle n’a pas le choix et devra faire beaucoup d’effort pour ne pas être pour la Chine, ce qu’elle est actuellement pour les Etats-Unis.

Images : stm.fi

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