La justice togolaise a rendu son verdict ce vendredi 4 juillet 2025, à l’issue d’un procès marathon tenu au tribunal de grande instance de Lomé. Les 31 personnes interpellées lors des manifestations des 26, 27 et 28 juin ont été jugées pour des faits de « troubles aggravés à l’ordre public ».
Parmi elles, 19 ont écopé de peines de 12 mois d’emprisonnement, dont 11 assortis de sursis. Les 12 autres ont été déclarées non coupables et remises en liberté.
Ces mobilisations, selon les autorités, auraient été déclenchées par des appels lancés depuis l’étranger, principalement par des influenceurs et blogueurs actifs sur les réseaux sociaux. Si l’intention affichée était de protester, les rassemblements ont rapidement dégénéré en violences urbaines, provoquant des dégâts matériels et des tensions sécuritaires dans la capitale.
Le gouvernement, qui dénonce une instrumentalisation des réseaux sociaux et une campagne de désinformation alimentée par des contenus manipulés, s’est engagé à faire respecter l’ordre public tout en maintenant le cap du respect des droits.