Plus d’une semaine après le coup d’État au Niger, les sanctions internationales se multiplient, notamment de la part de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), dont le pays est membre, ainsi que de la Banque mondiale. Ces sanctions commencent déjà à avoir des conséquences sur la population nigérienne.
Les sanctions de la Cédéao sont entrées en vigueur le 30 juillet 2023 au Niger. Outre les coupures de courant dues aux délestages, les conséquences touchent même les produits de première nécessité.
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Inquiétude grandissante au sein de la population
Le blocus imposé sur les exportations et les importations a entraîné une augmentation des prix des denrées alimentaires. Dans certains cas, ces produits de première nécessité ne sont même plus disponibles.
De nombreux Nigériens expriment leur inquiétude face à la situation. La hausse des prix des aliments essentiels rend l’accès à la nourriture de plus en plus difficile pour certains.
Face à cette situation, certains habitants de Maradi, la capitale économique du pays, se tournent vers le stockage de riz et de pâtes. Les prix de ces féculents augmentent partout, créant des difficultés pour les consommateurs.
Pénurie de certains produits
Dans certaines régions du pays, comme à Tillabéri, dans l’ouest du Niger, des produits tels que les pommes de terre, les tomates et le persil sont désormais rares sur les étals. La forte dépendance aux pays voisins, tels que le Nigeria et le Bénin, inquiète la population.
Face à cette situation préoccupante, les habitants du Niger se préparent à faire face à des semaines difficiles, alors que les conséquences des sanctions internationales se font déjà ressentir dans leur quotidien.
