Les Sud-Africains qui s’engagent dans le conflit à Gaza aux côtés de l’armée israélienne pourraient se retrouver confrontés à des poursuites dans leur pays, selon une déclaration grave du ministère des Affaires étrangères. Les informations faisant état de la participation de certains ressortissants sud-africains aux actions militaires à Gaza ont suscité une profonde préoccupation au sein du gouvernement.
Lors d’une conférence de presse au siège de l’ANC, le président Cyril Ramaphosa a évoqué clairement l’apartheid en relation avec les souffrances des Palestiniens. Il a qualifié les événements à Gaza d' »attaque génocidaire » et de « massacre du peuple palestinien », établissant des parallèles avec l’histoire de l’Afrique du Sud.
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Qualification de génocide : Des termes forts pour dénoncer la situation
Le président sud-africain a dénoncé la situation humanitaire résultant des frappes israéliennes, qualifiant les événements à Gaza de « génocide » et de « punition collective contre des innocents ». Face à l’ampleur de la crise, il a réitéré l’appel à un cessez-le-feu et a exprimé des critiques sévères envers Israël.
L’Afrique du Sud a traditionnellement défendu la cause palestinienne, et cette déclaration du président Ramaphosa s’inscrit dans la continuité de cette position. Israël, de son côté, affirme sa détermination à lutter contre le Hamas, se disant prêt à maintenir les opérations pour des mois, voire plus.