Le message est clair : la fraude à l’assurance maladie universelle ne passera plus. Le Centre Médico-Social MA SANTÉ, implanté à Agoè-Nyivé 2, vient d’en faire les frais. Le 30 septembre 2025, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) ont conjointement suspendu le centre pour une durée d’un an, après la découverte d’irrégularités jugées graves.
Selon la décision N°010/2025/INAM/CNSS, signée par Ingrid Awadé et Mitchalabalo Pilante, des contrôles ont mis au jour des actes de fraude dans la gestion de prestations couvertes par l’Assurance Maladie Universelle (AMU). Facturations fictives, perception de sommes indues, manquements aux engagements contractuels : autant d’infractions qui ont motivé la rupture temporaire du partenariat.
Le responsable du centre, Daouda Blikine, devra non seulement assumer la suspension, mais aussi rembourser l’intégralité des montants perçus de manière illégitime. Une sanction exemplaire, destinée à rappeler que la gestion des fonds publics liés à la santé ne saurait souffrir d’aucune légèreté.
Pour la CNSS et l’INAM, cette mesure s’inscrit dans la stricte application de la loi N°2021-022 du 18 octobre 2021 et des décrets d’octobre 2023, qui encadrent le contrôle et la résiliation des conventions liant les prestataires à l’État.
L’affaire a été communiquée aux instances professionnelles du secteur de la santé — médecins, pharmaciens et structures privées pour garantir la transparence et prévenir toute récidive. En agissant ainsi, les deux institutions envoient un signal fort : la crédibilité de l’Assurance Maladie Universelle repose sur la rigueur, la probité et le respect des règles.








