Au Togo, dans la région des Savanes, une nouvelle réglementation interdit désormais tout commerce lié aux boissons trafiquées et aux analgésiques narcotiques, tels que le Tramadol.
Cette décision, formalisée par un arrêté signé le 24 mars par le gouverneur Affoh Atcha-Dedji, vise à enrayer un problème croissant.
L’interdiction couvre un large spectre : elle touche la fabrication, l’importation, la vente, la distribution et même la simple possession de ces substances.
Leur usage reste toutefois autorisé sous prescription médicale stricte. Cette mesure cherche avant tout à préserver la santé des habitants et à garantir leur sécurité, face aux dangers d’une consommation excessive.
Le gouverneur a été ferme : « Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté sera puni conformément aux dispositions pénales en vigueur».
Les sanctions prévues vont de la fermeture des boutiques impliquées à la confiscation et destruction des produits après vérification, en passant par des amendes et, potentiellement, des procédures judiciaires.
Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large : depuis trois ans, la région des Savanes vit sous un état d’urgence sécuritaire. Cela permet aux autorités de mieux répondre aux défis actuels tout en poursuivant leurs efforts pour protéger la population et ses biens.