La Guinée-Bissau traverse une période de turbulence politique après les récents affrontements entre la Garde nationale et les Forces spéciales de l’armée, qualifiés de tentative de coup d’État militaire par le Chef de l’État, Umaro Sissoco Embalo. En réponse à ces événements, le Président a pris la décision de dissoudre le parlement, plongeant le pays dans une crise politique aiguë.
Mercredi dernier, plusieurs députés de l’opposition, répondant à l’appel du Président de l’Assemblée Nationale, Domingos Simoes Pereira, ont tenté d’accéder au siège du parlement en dépit du décret présidentiel de dissolution. Cependant, leurs efforts ont été violemment réprimés par un dispositif sécuritaire imposant, la police faisant usage de gaz lacrymogènes pour disperser les députés et leurs partisans.
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Opposition accusée : Le Président pointe du doigt
Umaro Sissoco Embalo accuse plusieurs personnalités de l’opposition d’implication dans la tentative de coup d’État militaire. La Garde nationale est intervenue pour libérer deux ministres de l’opposition en garde à vue. Pour l’opposition, la dissolution du parlement par le Président s’apparente à un coup d’État constitutionnel, intensifiant les tensions politiques dans le pays.
Le domicile du Président du Parlement, Domingos Simoes Pereira, est placé sous haute surveillance, l’empêchant de se déplacer librement. La dissolution du parlement, majoritairement occupé par l’opposition, ajoute une dimension constitutionnelle à la crise, faisant craindre des conséquences graves pour la stabilité politique du pays.








 
                    
 
			 
			 
			 
			 
			