Sur le réseaux social X, Teodoro Nguema Obiang Mangue, vice-président, lui-même fils du président Teodoro Obiang Nguema, réagit à l’affaire des sextapes qui met sur la sellette le fils de Baltazar ENGONGA EDJO, président de la Commission de la CEMAC, Baltazar EBANG ENGONGA.
Le régime en place à Malabo ne peut rester indifférent à cette affaire qui défraie la chronique sous les tropiques depuis la semaine dernière. Ainsi, Teodoro Nguema Obiang Mangue annonce la « suspension immédiate de tous les fonctionnaires qui ont eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères du pays ».
Cette affaire qui a éclaboussé les personnalités civiles et militaires, des influenceuses de certains pays toutes catégories confondues met dans une situation inconfortable et très gênante pour le pays. C’est une mauvaise publicité qui se fait pour les dignitaires de ce pays d’Afrique Centrale, qui montre au grand public ce qui se fait dans le plus grand secret partout en Afrique sub-saharienne.
Le gouvernement équato-guinéen voudrait démontrer sa volonté d’assainir le service public par « une politique de tolérance zéro envers les comportements portant atteinte à l’intégrité de la fonction publique. L’éthique et le respect sont fondamentaux dans notre administration ». C’est pourquoi « le gouvernement prendra des mesures sévères contre ces actes, car ils constituent une violation flagrante du Code de conduite et de la loi sur l’éthique publique » a ajouté le vice-président.
Pour lui, l’éthique et le respect sont fondamentaux dans l’administration, et il ne permettra pas qu’un comportement irresponsable compromette la confiance des citoyens. Il insiste que « la responsabilité et le professionnalisme doivent être les piliers de notre travail en tant que serviteurs de l’État. » Le vice-président est-il bien placé pour parler de l’éthique et du respect de la chose publique dans son pays ? Tous ses compatriotes sont au courant de ses démêlées avec la justice française sur ses supposées biens mal acquis.
Si le fils du président veut assainir l’administration suite au scandale des sextapes du fils du président de la Commission de la CEMAC, c’est qu’il y a un audit à faire sur l’ensemble des fils des personnalités au sommet du pays à commanditer d’abord. Celui qui a fait toutes ses choses et a impliqué les compatriotes dedans en se servant de son titre et de sa lignée est Baltazar. Le vice-président, fils du président devrait commencer par assainir leur clan qui se joue de tout un peuple avec les biens et ressources qui appartiennent à tous Equato-guinéens. S’il y a vraiment une loi et une éthique, qu’il se l’applique d’abord et le reste suivra.