Comme en 2016, Donald Trump est élu ce 5 novembre 2024, président de la première puissance (revendiquée) du monde devant la candidate démocrate, Kamala Harris la vice-présidente sortante.
Décidemment l’Amérique n’est pas prête pour installer une femme à la Maison Blanche à Washington. Ainsi, Kamala Harris a échoué lamentablement sans résister là où avant elle Hilary Clinton avait déjà mordu la poussière face à Donald Trump en 2016.
Le monde anti-Trump – ceux qui l’ont vilipendé, dépeint comme un « fasciste » et « raciste » voire machiste – a tout vu sauf la popularité, le charisme et la détermination de l’ex-président à prendre « sa revanche ». Cette victoire historique a été mal ressentie comme un cauchemar duquel n’est pas encore sortie la candidate Harris. C’est pourquoi, elle a abandonné ses supporters en désertant son QG de campagne sans avoir la décence de prononcer un discours pour un autre combat.
C’est vrai qu’elle a eu moins de temps que Trump pour battre campagne car Joe Biden, le président sortant a vraiment hésité à jeter l’éponge. Il a fallu des pressions et des défections dans le camp des électeurs démocrates pour voir intronisée Kamala Harris. Elle est d’ailleurs perçue comme une candidate par défaut. Elle n’a pas sa propre ligne politique et manque d’affirmation sur la scène politique contrairement à Hilary Clinton ou Michele Obama, toutes les deux ex-premières dames.
Si elle a focalisé sa campagne en attaquant plus Trump que de dérouler son programme économique, c’est de ne pas commettre l’erreur de H. Clinton face à Trump en 2016 lors de la présidentielle. En effet, Hilary Clinton avait ignoré Trump et misait sur un programme qui ne touchait pas toute l’Amérique. Et Kamala Harris a choisi de faire le contraire toute en oubliant qu’elle n’a pas la même popularité que ces candidats. Le discours très viril a payé puisque les hommes ont presque plébiscité le retour de Donald Trump aux affaires.