groupe bmi
affiche 
consultation pour acquérir des financements
venteCamion
Finance_proposition_4
Format Pc@2x
3
6
previous arrow
next arrow
venteCamion (1)
financement_mobile
Format Phonecopie@2x
mob_2
mob_6
previous arrow
next arrow

Récépissé HAAC N°0062/HAAC/07-2022/pl/P

Niger : Voici pourquoi le Nigéria ne doit pas rêver d’une intervention militaire

Le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et chef d’État du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, se trouve face à des défis de taille alors que la question d’une éventuelle intervention militaire au Niger suscite des doutes au sein de l’opinion publique et des cercles politiques.

Les Nigérians, dans un rare consensus, rejettent massivement l’idée d’une opération militaire conjointe de la Cédéao au Niger. Leaders islamiques influents, gouverneurs, jeunes militants et partis d’opposition ont unanimement émis des mises en garde contre cette option. Les sénateurs nigérians ont également manifesté leurs réticences, tout particulièrement à l’approche de l’expiration de l’ultimatum fixé par la Cédéao pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.

Nigeria : Un homme tue ses enfants, la raison

Doutes du Sénat et complexités constitutionnelles

Le président du Sénat a ouvertement exprimé ses doutes quant à l’option militaire, soulignant la nécessité de privilégier les solutions diplomatiques et politiques pour résoudre la situation au Niger. Alors que la Constitution de 1999 prévoit un processus formel pour la déclaration d’un état de guerre, la situation est complexe, et les décisions ne sont pas prises à la légère.

Le président Bola Ahmed Tinubu a informé le Sénat de la décision de la Cédéao concernant le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger, sans toutefois solliciter leur avis. Cette approche témoigne des enjeux délicats auxquels Tinubu est confronté en tant que président en exercice de la Cédéao et chef d’État nigérian.

Complexités géopolitiques et inquiétudes régionales

La réunion a également été l’occasion pour les sénateurs du nord du Nigeria de faire part de leurs inquiétudes quant aux répercussions potentielles d’une intervention militaire dans les États frontaliers du Niger. Les sénateurs du nord ont souligné la proximité géographique et les conséquences régionales de toute opération armée dans cette région.

Tandis que la Cédéao maintient sa volonté d’utiliser la force si nécessaire, la capacité du Sénat à influencer les décisions de Tinubu reste un point de débat. Bien que la Constitution confère au président nigérian le pouvoir de prendre des mesures militaires en cas de menace imminente pour la sécurité nationale, la consultation du Sénat reste un élément-clé de la prise de décision.

Partager sur :