Le 14 août 2023, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile du Togo a pris une décision qui a secoué les conducteurs de motos à travers le pays : le port du casque est devenu obligatoire pour les passagers, avec des contrôles intensifiés pour veiller à ce que cette règle de sécurité routière soit respectée.
Cependant, le mercredi 4 octobre 2023, au Carrefour Limousine à Lomé, des conducteurs et passagers arrêtés en raison du défaut de port de casque ont été confrontés à une surprise de taille : une amende de 10 000 FCFA, soit le double de l’amende habituelle de 5 000 FCFA.
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Une augmentation soudaine qui fait grincer des dents
Cette augmentation abrupte des sanctions a provoqué des protestations parmi les contrevenants, qui ont légitimement demandé la raison de cette hausse draconienne de la sanction. Les discussions ont rapidement dégénéré en altercations tendues avec les agents de police.
Certains conducteurs ont finalement dû payer le double du montant habituel après de longues négociations, tandis que d’autres, faute de moyens, ont été contraints d’abandonner leurs motos.
Manque de communication des autorités
Les usagers de la route ont vivement critiqué le manque de communication des autorités concernant cette augmentation des amendes. De plus, le comportement de certains agents de police a été mis en cause, accusés de zèle excessif dans l’application de cette mesure.
Beaucoup ont déploré le fait que les procédures relatives aux amendes n’aient pas été clairement expliquées dès le début de l’interpellation, engendrant ainsi la confusion et la colère parmi la population.
L’obligation du port du casque a été instaurée dans le but louable de réduire le nombre de décès sur les routes togolaises. Cependant, cette augmentation surprise des amendes soulève des préoccupations légitimes parmi les citoyens.








 
                    
 
			 
			 
			 
			 
			