Après la déculottée d’Annaba, les Eperviers ont regagné Lomé ce matin et se préparent à prendre leur revanche contre les Fennecs d’Algérie.
Prendre 5 buts lors d’un match ne doit pas nous détourner de notre objectif qui est d’aller à la CAN au Maroc en 2025. Le pays attend ce retour sur le continent des Eperviers depuis un moment. Pour ceux qui ne le savent pas, ou le savent mais font semblant de l’ignorer, le Togo est une grande nation de football.
Au cours des éliminatoires, nous voyons les publics se mobiliser dans plusieurs pays. Au Togo, on peut se féliciter de la ferveur populaire autour de l’équipe nationale malgré les résultats décevants. Le Togolais dans son éternelle résilience, n’est pas prêt à abandonner tant qu’il n’obtient pas ce qu’il sait bien pour lui. C’est pourquoi, beaucoup des inconditionnels des Eperviers restent mobilisés et se préparent à soutenir l’équipe jusqu’à la victoire. Quitte aux joueurs de se battre pour le pays.
L’enjeu est de taille et tout le monde doit savoir que la défaite d’hier n’est pas la fin du parcours mais nous devons nous relever et soutenir nos ambassadeurs pour laver l’affront d’Annaba. Ce score de 1 contre 5 était trop lourd mais, ce qui compte c’est d’aller de l’avant. Le public a toujours joué son rôle. Cette fois-ci, les autorités doivent jouer leur partition en facilitant l’accès au stade au public pour ce match. On doit éviter d’arnaquer ceux qui vont se déplacer de toute l’étendue du territoire pour Kégué lundi prochain.
La dernière fois lors du Togo contre le Libéria au Stade de Kégué, la frustration était à son comble à cause des prix d’entrée au stade. Chose incompréhensible, les prix ont été multipliés par 2 à l’entrée du siège de la Fédération. Certains supporters qui ne le pouvaient étaient contraints de rebrousser chemin, très déçus de ce vilain coup. Si les tickets sont à 1000 F qu’ils ne soient plus 2000 F le jour J. On ne cherche pas à faire gagner une équipe en escroquant son propre public. La FTF doit veiller à ça car les Togolais n’en peuvent plus de les critiquer sur tout, tout le temps.