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ALERTES INFOS

Wagner en Afrique : Énigme après la disparition de Prigojine

Wagner en Afrique : Énigme après la disparition de Prigojine

Un vent de mystère souffle sur le monde de la sécurité privée en Afrique avec la disparition tragique d’Evguéni Prigojine, le cerveau derrière le groupe paramilitaire russe Wagner. La rébellion qu’il avait initiée contre le Kremlin en juin dernier avait déstabilisé les cercles de pouvoir, mais sa mort dans un accident d’avion prive l’Afrique de son influence.

Cette disparition ouvre la porte à de nouvelles spéculations quant à l’avenir du groupe Wagner et de ses ramifications sur le continent.

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Wagner en terre africaine

Le groupe paramilitaire Wagner est étroitement lié à la personnalité charismatique d’Evguéni Prigojine, dont la loyauté envers le Kremlin était un atout précieux. Cependant, c’est son ingéniosité financière qui a réellement marqué l’histoire de Wagner, établissant un empire occulte aux ramifications complexes.

Le continent africain résonne des pas des hommes de Wagner, une présence bien enracinée dans divers pays. Leurs compétences tactiques sur le terrain en font des acteurs convoités, offrant une assurance-vie aux gouvernements et une extension du rayonnement du Kremlin à moindres frais. Le nom « Wagner » s’étend au-delà de sa signification originelle, désignant une constellation de sociétés qui opèrent avec une autonomie surprenante.

L’après-Prigojine : Quel avenir pour Wagner ?

La question brûlante demeure : quelles seront les prochaines étapes pour Wagner après la disparition de Prigojine ? Les spéculations s’intensifient autour de deux sociétés militaires privées russes, Redut et Convoy, en lice pour prendre le relais. Néanmoins, la transition ne sera pas sans défis. Les capacités humaines, la connaissance du terrain et la logistique complexe exigent une adaptation rapide.

Le décès de Prigojine a envoyé des ondes de choc en Afrique, particulièrement au Mali où Wagner avait récemment accru sa présence. Les combattants de Wagner, dans le sud et le centre du pays, ont observé une minute de silence en hommage. Cependant, la question de leur avenir préoccupe les cercles de pouvoir. Une éventuelle continuité sous un autre nom suscite des interrogations.

Échiquier du pouvoir

Le département d’État américain affirme que l’État malien verse environ 10 millions d’euros par mois à la société Wagner pour ses services sur le terrain. Tant que ce contrat est respecté, la continuité ne devrait pas être mise à mal. L’après-Prigojine pourrait voir le Kremlin reprendre les rênes en nommant un nouvel interlocuteur au sein de Wagner pour dialoguer avec le gouvernement malien.

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