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Récépissé HAAC N°0062/HAAC/07-2022/pl/P

Découverte : Une espèce humaine mystérieuse retrouvée

Les scientifiques ont découvert des preuves montrant qu’une espèce humaine mystérieuse enterrait ses morts et gravait des symboles sur les parois de grottes 100 000 ans avant les humains modernes.

Une espèce réellement mystérieuse

Les restes de l’espèce éteinte, connue sous le nom de Homo naledi, avaient un cerveau environ un tiers de la taille d’un cerveau humain moderne.

Selon les scientifiques, ces révélations pourraient changer la compréhension de l’évolution humaine, car jusqu’à présent, de tels comportements n’étaient associés qu’aux Homo sapiens et aux Néandertaliens, qui avaient des cerveaux plus grands.

Les fossiles appartenant à Homo naledi ont été découverts pour la première fois dans le système de grottes de Rising Star en Afrique du Sud lors de fouilles en 2013. Le système de grottes fait partie du berceau de l’humanité en Afrique du Sud, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO où les scientifiques ont trouvé des fossiles de plusieurs ancêtres humains anciens, ce qui contribue à comprendre l’histoire de l’évolution humaine.

L’équipe dirigée par le Dr Lee Berger a découvert des restes d’adultes et d’enfants de Homo naledi enterrés en position fœtale dans des dépressions de grottes et recouverts de terre. Les sépultures sont plus anciennes que toutes les sépultures connues d’Homo sapiens d’au moins 100 000 ans.

Pendant les travaux d’identification des sépultures dans les grottes, les scientifiques ont également trouvé plusieurs symboles gravés sur les parois des grottes, datant d’environ 241 000 à 335 000 ans. Ces symboles comprennent des motifs en forme de croisillon gravés en profondeur et d’autres formes géométriques. Des symboles similaires trouvés dans d’autres grottes ont été gravés par les premiers Homo sapiens il y a 80 000 ans et par les Néandertaliens il y a 60 000 ans, et on pensait qu’ils étaient utilisés pour enregistrer et partager des informations.

Ces découvertes suggèrent que Homo naledi pratiquait des sépultures intentionnelles, utilisait des symboles et était impliqué dans des activités de création de sens liées à la mort. Cela remet en question l’idée que de tels comportements sont uniques aux humains et suggère que Homo naledi et d’autres espèces apparentées pratiquaient également ces comportements.

Les scientifiques ont cartographié plus de 4 kilomètres des grottes jusqu’à présent, qui ont une profondeur verticale de 100 mètres et s’étendent sur plus de 200 mètres de longueur. Les explorations dans ces grottes sont difficiles et dangereuses en raison des passages étroits et des précipices mortels.

Homo naledi présentait certaines similitudes avec les humains, comme la marche bipède et la manipulation d’objets par la main, mais les membres de cette espèce avaient des têtes plus petites, une taille plus courte et une stature plus mince et plus robuste.

Ces découvertes remettent en question les idées préconçues sur les comportements complexes associés à la mort et à la symbolisation, qui étaient autrefois considérés comme uniques aux humains. Cela suggère que ces comportements étaient déjà présents chez Homo naledi et d’autres espèces apparentées bien avant l’émergence des humains modernes.

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