La ville de Doha à Qatar abrite la cinquième conférence des Pays les moins avancés (PMA) depuis le 5 mars 2023. Des dirigeants et représentants de 33 pays d’Afrique et de 13 pays d’Asie-Pacifique et d’Haïti se sont réunis à cette occasion.
Le but principal de cette rencontre est d’apporter un soutien international particulier aux membres les plus vulnérables et les plus défavorisés des Nations Unies.
Le Togo, l’un des pays les moins avancés y est représenté par une délégation conduite par la cheffe du gouvernement, Mme Victoire Tomégah-Dogbé.
Les participants sous l’égide des Nations unies, vont évaluer pendant quatre jours, la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul, adopté lors d’une conférence préparatoire des Nations Unies tenue dans la ville turque en 2011. Aussi, c’est l’occasion de mobiliser davantage de soutien international pour les 46 pays les moins avancés du monde.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a à cette occasion, exhorté les pays développés à accorder une aide de 500 milliards de dollars par an pour les pays les plus pauvres de la planète. Ceci selon Monsieur Guterres, c’est pour permettre aux pays les moins avancés de sortir de la précarité extrême.
Car selon António Guterres, 1,3 milliard de personnes, soit 14 % de la population mondiale, vivent dans les 46 PMA.
« Plus de 75 % de ces personnes vivent encore dans la pauvreté. Tous les pays les moins avancés ont un revenu national brut par habitant (RNB) inférieur à 1.018 dollars », a-t-il regretté.
Les pays les moins avancés sont au nombre de 46, dont 33 en Afrique à l’instar du Togo.
Pour rappel, la conférence des PMA a lieu tous les dix ans. La prochaine conférence des PMA aura lieu en 2033 si tout marche bien.