La question de la sécurité routière au Togo et surtout dans la capitale, semble ne préoccuper que les usagers de la route. Traverser la route d’un côté à l’autre, est un concours du combattant. C’est plus dangereux qu’aller combattre les djihadistes.
Les règles de sécurité routière n’existent plus au Togo ? C’est scandaleux de voir que pour traverser la route à Lomé, on peut y laisser sa vie. Pourquoi, c’est si difficile en particulier pour les piétons de traverser les grandes artères de Lomé ?
Ce que nous avons remarqué et vivons tous les jours sur ces routes, c’est qu’il faut chaque fois prendre le risque. Ainsi, la plupart des accidents sont des accidents de collusion entre des automobilistes, des motocyclistes, etc.
Même lorsqu’on voit des personnes vulnérables comme les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les handicapés, voulant traverser la route, aucun motocycliste ou automobiliste n’a la décence ni la courtoisie, de s’arrêter ou pire, ralentir un peu pour les laisser passer.
Les Togolais étonnent par leur manque de respect à l’autre, leur manque de bonnes manières, leur bafouement des règles élémentaires du code de la route, etc. Sont-ils plus inhumains, en agissant comme des personnes sans cœur ?
On se pose la question de savoir si les Loméens connaissent l’importance et le rôle des passages cloutées. Malheureusement, force est de constater que beaucoup les considèrent comme une simple décoration de la route.
Cependant, le vrai problème est l’absence de feux tricolores sur nos routes. Ce n’est pas un luxe, les feux de signalisation. Beaucoup d’accidents, sous réserve de leur respect, pourraient être évités s’il y a des feux tricolores aux intercessions des voies.
Les feux tricolores jouent un rôle incontournable en matière de sécurité routière. On peut beau porter un casque voire avoir tout le blindage qu’il faut, ce n’est pas une garantie pour la sécurité routière.
Imaginez une ville où, il n’y a pas ces feux tricolores et donc pas d’arrêt pour laisser les autres passer. Et chacun se débrouille à sa manière pour traverser le carrefour. Ce qui est vraiment dangereux pour les usagers.
Les agents de sécurité ne peuvent pas pour plusieurs raisons jouer efficacement ce rôle de régulateur de la circulation. Si les automobilistes et les motocyclistes font preuve d’un peu de civilité et de bonnes manières, une partie du problème est résolue.
