En janvier 2025, le Nigeria a signalé une augmentation des cas de fièvre de Lassa, avec 89 infections et 12 décès. En février, l’État d’Edo au sud du Nigéria a enregistré 13 décès supplémentaires. Bien qu’aucun cas n’ait été détecté au Togo, les autorités sanitaires appellent à une vigilance accrue pour prévenir l’importation du virus.
La fièvre de Lassa est une infection virale hémorragique aiguë, principalement transmise par le contact avec l’urine ou les excréments de rongeurs infectés, notamment les rats Mastomys. La fièvre de Lassa est endémique en Afrique de l’Ouest. Elle peut se propager d’une personne à l’autre, surtout dans les hôpitaux. Cela se produit lorsque les mesures de prévention ne sont pas suffisantes. Les symptômes de la maladie varient. On observe des fièvres, des maux de tête et des saignements internes. Un diagnostic précoce est crucial pour améliorer le pronostic des patients.
Situation de la fièvre de Lassa au Togo
Au Togo, des cas de fièvre de Lassa ont été signalés par le passé, notamment en 2019 et en 2022. En février 2022, une femme est décédée des suites de la fièvre de Lassa. En février 2025, aucun cas n’a été détecté au Togo. Cependant, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a appelé à une vigilance accrue. Cela fait suite à la confirmation de plusieurs cas dans des pays voisins d’Afrique de l’Ouest. Les autorités ont mis en place des mesures préventives pour éviter l’importation de la maladie. Elles renforcent la surveillance épidémiologique et sensibilisent la population aux mesures d’hygiène.
Mesures de prévention contre la fièvre de Lassa
La prévention de la fièvre de Lassa repose sur une bonne hygiène, telle que la conservation des aliments dans des contenants résistants aux rongeurs, le maintien de la propreté du logement et l’élimination rapide des ordures pour éviter l’attraction des rats. Il est également essentiel d’éviter tout contact avec les excrétions de rongeurs et de sensibiliser les communautés aux modes de transmission de la maladie.