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Récépissé HAAC N°0062/HAAC/07-2022/pl/P

Quand le Capitaine Ibrahim Traoré se fait ovationner à la cérémonie d’investiture du Président John Mahama.

Le Capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso, était  à l’honneur ce mardi 7 janvier 2025, à Accra, lors de la cérémonie d’investiture du Président John Mahama.

Au cours de cette cérémonie à Accra, au Ghana, le Capitaine Ibrahim Traoré  a reçu une « standing ovation » de la part du nombreux public lorsque le Président de l’Assemblée nation du Ghana a prononcé son nom.

Il était invité « personnellement » par le Président John Mahama à cette cérémonie tout comme ses autres pairs de l’AES (Alliance des Etats du Sahel). Si le président de la transition du Mali, Général Assimi Goïta et celui du Niger, se sont faits représenter, IB, était là pour la foule. Il était aux côtés d’autres pays qui ont, aussi, fait le déplacement d’Accra pour assister à cette investiture.

La présence d’Ibrahim Traoré a beaucoup impressionné les Ghanéens qui ont vu un capitaine, très patriotique, donnant sa vie pour la liberté de son pays. Ceci devrait leur rappeler le Capitaine John Jerry Rawlings qui a fait du Ghana, un modèle démocratique dont rêvent certains en Afrique de l’Ouest. Le Ghana est plus proche du Burkina Faso sur le plan culturel et d’affirmation politique.

En réalité, le président John Mahama a compris ce que les autres chefs d’Etat à la solde de le l’impérialisme, n’ont pas compris. Inviter ces militaires au pouvoir au Niger, au Mali et au Burkina Faso, est un signe d’ouverture devant jeter les bases d’un dialogue plus objectif. D’ailleurs, le Ghana n’est pas la Côte d’Ivoire, et est plus libre que tous les autres pays de la CEDEAO.

De quoi les citoyens de ces pays du Sahel devraient envier les autres pays de la sous-région ? Le contexte sécuritaire a certes modifié le cours de la vie mais, ils s’en habituent. Donc, John Mahama a une autre lecture des relations avec ces 3 pays que ses pairs de la CEDEAO. Il n’est pas là pour plaire aux donneurs d’ordre.

Le peuple ghanéen aurait aimé avoir un J.J. Rawlings qui ne sacrifie pas le bonheur du peuple sous l’autel de la confiscation du pouvoir, de la corruption et de l’impunité accordé aux détourneurs des fonds public. Ibrahim Traoré tout compte fait, sera plus adulé que ces soi-disant présidents démocratiquement élus, au prix du sang versé de leurs citoyens.

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