Des vagues de changements secouent actuellement la scène politique et militaire au Cameroun et au Rwanda, suite à des remaniements de grande envergure au sein de leurs forces de sécurité. Ces réajustements, caractérisés par des promotions et des mises à la retraite de hauts gradés militaires, créent des ondes de choc au sein des sphères militaires et politiques de ces nations africaines.
Au Cameroun, le président Paul Biya a déclenché des mouvements importants au sein de l’unité administrative centrale du ministère de la Défense. Ces nominations majeures ont été annoncées via les médias sociaux, témoignant des ajustements effectués au cœur de l’appareil sécuritaire du pays.
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Ces remaniements inattendus ont engendré des spéculations et ont attiré l’attention de la communauté internationale. Ils pourraient potentiellement influencer de manière significative la dynamique politique et sécuritaire de ces nations africaines, suscitant ainsi des discussions sur l’orientation future de leurs forces de sécurité et leurs implications sur la stabilité régionale.
Réajustements au Rwanda
Parallèlement, au Rwanda, le président Paul Kagame a initié des réformes audacieuses en prenant des mesures drastiques pour mettre à la retraite des centaines de hauts gradés militaires. Cette initiative s’accompagne de promotions stratégiques accordées à de jeunes soldats, illustrant un changement de dynamique au sein de la sécurité nationale. Cette décision est également marquée par la nomination de nouveaux généraux pour diriger les différentes divisions militaires à travers le pays.
La Force de Défense Rwandaise (RDF) a annoncé la mise à la retraite de douze généraux, quatre-vingt-trois officiers supérieurs, six officiers subalternes et quatre-vingt-six sous-officiers supérieurs. De plus, près de 678 soldats ont choisi de prendre leur retraite à l’issue de leur contrat, tandis que 160 autres ont été réformés pour des raisons médicales.
Parmi les personnalités emblématiques ayant pris leur retraite figurent des héros de la guerre de libération du Rwanda en 1994, tels que le général James Kabarebe, le général Fred Ibingira et le général de corps d’armée Charles Kayonga. Les retraités comprennent également d’anciens chefs d’état-major de l’armée rwandaise, dont Kabarebe et Kayonga.
Profitant de cette opportunité, le président Paul Kagame a également procédé à la promotion de jeunes officiers au rang de colonel et à la nomination de nouveaux généraux destinés à diriger les divisions militaires .
