Le 18 mars 2025, une action judiciaire significative a été initiée par le collectif Restitution Afrique, regroupant 11 ONG originaires du Togo, de Guinée, du Ghana, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, ainsi que de France.
Cette plainte, déposée auprès du Parquet National Financier (PNF) à Paris, vise Vincent Bolloré, son fils Cyrille, et le groupe Bolloré, accusés de blanchiment d’argent et de recel dans le cadre de leurs opérations en Afrique de l’Ouest. Cette affaire, portée à l’attention du public par plusieurs médias français et internationaux, met en lumière des accusations de pratiques illicites dans la gestion des infrastructures portuaires, un secteur clé pour l’économie africaine.
Selon les ONG, ces pratiques auraient permis à Bolloré de bénéficier d’avantages indus, en nouant des liens étroits avec des acteurs politiques et économiques sur le continent.
L’action en justice vise à obtenir une transparence sur ces opérations et à forcer une révision de la gouvernance du groupe.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte de contestation croissante de l’influence des grandes multinationales en Afrique, alors que la société civile réclame plus de responsabilité et d’équité dans les relations économiques entre l’Afrique et ses partenaires internationaux.