Une vague de mécontentement secoue la Compagnie Energie Électrique du Togo (CEET). Le personnel de cette société d’État a lancé, ce mercredi 20 mars 2024, un mouvement de protestation à travers le pays. À Lomé, des dizaines d’employés se sont mobilisés devant les locaux de la Direction générale pour exprimer leur ras-le-bol, pointant du doigt le non-paiement des gratifications annuelles, notamment les primes de risque.
Le personnel de la compagnie a exprimé sa frustration au sujet des primes retenues. En particulier, ils sont révoltés à cause des primes de risque qui étaient dues annuellement.
La contestation trouve son origine dans une note émanant du Directeur Général de la CEET, Débo-K’mba Barandao. Il rappelle au personnel que, selon le point 6 du Contrat de Performance révisé, signé entre l’État et la CEET, l’octroi de primes est soumis à la décision du Conseil d’Administration, basée sur les indicateurs de performance de l’entreprise. Cependant, ces explications officielles ne semblent pas suffire à apaiser les tensions.
Révolte du personnel de la CEET
Malgré les explications de la direction, les employés restent mécontents. Leurs voix résonnent dans les couloirs, exigeant la transparence, une rémunération équitable et le respect des accords existants. Alors que le directeur général tentait d’apaiser les tensions, certains travailleurs ont exprimé leur colère.
Au fur et à mesure que la grève se déroule, la CEET est confronté à un équilibre entre les contraintes financières, les défis opérationnels et les attentes des employés.